vendredi 9 mai 2025 à 20:05
C’est officiel ! Le monde du branding visuel est en pleine rupture.
En 2025, une charte graphique ne sert plus à « faire joli ». Elle est là pour créer de l’impact, incarner une intention, et faire gagner des points de reconnaissance en 3 secondes chrono.
Fini les visuels ultra-corporate qui se fondent dans la masse (les feeds saturés de marques émergentes beiges on vous voit et on vous hait).
Aujourd’hui, oser est plus stratégique que plaire à tout le monde.
Voici pourquoi.
En 2024, la France a enregistré un record avec 1 111 200 créations d'entreprises, marquant une augmentation de 6 % par rapport à l'année précédente. Cette croissance est principalement portée par les micro-entrepreneurs, qui représentent 64 % des nouvelles entreprises créées. Dit l’INSEE.
« Nous avons besoin d'une image qui reflète notre évolution », « notre logo actuel ne correspond plus à notre positionnement », « nous voulons nous démarquer dans un marché saturé ».
Selon une étude de Sortlist, l'intérêt pour les services liés à l'identité visuelle a connu une augmentation de 132 % en 2024, bien que la concurrence ait également intensifié, avec une baisse de 43,95 % du taux de conversion moyen.
C’est bien connu, une identité visuelle cohérente et bien conçue agit comme un raccourci mental pour le public, facilitant la mémorisation et la reconnaissance de la marque, puisqu’elle transmet instantanément les valeurs, la mission et l'histoire de l’entreprise.
Pendant des années, la charte graphique était considérée comme un livrable annexe, un pauvre PDF oublié dans un drive, utile aux graphistes, ignoré par tout le reste de l’équipe miskine.
Mais en 2025, dans un monde saturé de messages, d’identités clonées et de palettes Pinterest recyclées, une charte devient un élément clé de différenciation.
Selon une étude de Graphiline en 2024, 72 % des décideurs B2B disent ne plus faire confiance aux marques « trop polies ».
« Ne plus faire confiance » ne veut pas dire que les décideurs pensent que ces marques sont malhonnêtes ou « dangereuses ».
Ils se méfient des marques trop « parfaites » ou « aseptisées », et ils associent également une esthétique trop policée à une absence de personnalité réelle. Et forcément, ils doutent de la transparence ou de l’intention.
En associant la sur-sophistication visuelle à de la distance ou à du marketing déguisé, ça va naturellement céder la place aux identités visuelles assumées, contrastées, lisibles et « avec du nerf ».
Le but d’une charte graphique est de générer plus de clics, de leads, de conversions, car les bons codes visuels activent la bonne émotion au bon moment, et que les entreprises qui souhaitent refaire leur identité visuelle se disent souvent :
« On ne veut pas juste refaire notre logo, on veut que ça ait un impact ».
« Combien ça me rapporte, cette refonte ? ».
« Est-ce qu’on va vendre plus ? ».
Une charte graphique est désormais perçue comme un levier de positionnement, pas comme un habillage.
Les marques veulent que leur image reflète vraiment leur valeur — en termes de ton, de posture, d’énergie, de cible.
Aujourd’hui en 2025, les entreprises — toutes tailles confondues — veulent des visuels qui captent, mais aussi qui durent bien longtemps. Elles veulent faire beaucoup plus que juste « communiquer ». Elles veulent exister, se démarquer clairement, et surtout être comprises vite.
Parce que l’attention est ultra-fragmentée. Si on ne comprend pas en 2 secondes qui tu es, tu es déjà oublié.
Elles vont donc vouloir « un logo qui se décline bien » ou « une image qui parle tout de suite ».
Mais dans les faits, beaucoup se contentent de refontes superficielles, à savoir un logo retouché, une palette tendance, une typo contemporaine… et basta.
Le problème ?
Sans intention claire, sans système visuel cohérent, sans grille mentale derrière le choix des couleurs ou la structure des visuels… la charte reste décorative.
Une vraie charte graphique ne décore pas. Elle encode une vision. Les marques veulent aujourd’hui des chartes qui sortent des codes, mais sans tomber dans le fouillis ou l’expérimental gratuit.
Elles veulent de l’audace maîtrisée. Du caractère avec des règles. De la singularité avec de la cohérence.
→ Pour mieux comprendre, parlons de l’écosystème digital :
Nous avons refait notre charte en partant d’un postulat simple : « soit ça marque, soit ça dégage ». Oust. On aime pas le médiocre ici.
Il ne sert pas à faire joli. Il évoque le statut actif, l’impulsion, le déclenchement. Il attire l’œil comme un bouton « live/ en ligne ». Il est l'équivalent visuel d’un battement de cœur digital si on veut aller plus loin.
On a donc un vert fluo acide, très visible, placé avec précision sur certaines interfaces, titres ou blocs. Il agit comme un curseur visuel instinctif, et attire l’œil immédiatement — même sur une composition sombre, structurée ou complexe. C’est un signal actif, un repère de focus, voire un déclencheur narratif.
Statut « actif » : comme un bouton « ON » sur une machine, ou une LED qui dit « c’est en marche ». Il évoque l’idée de mouvement, de présence, de réaction immédiate.
Énergie vive dans une base sobre : sur fond noir, violet ou bleu nuit, ce vert fluo crée une tension visuelle qui évoque une forme de disruption contrôlée.
Un contraste qui dit : « on sort du cadre, mais on sait ce qu’on fait ».
Indice d’intention ou de direction : placé à côté de certains mots ou zones (ex titres, sections interactives), il agit comme un code d’activation mentale. Il guide sans surligner, il pousse sans crier.
Ce vert est une fonction graphique qui incarne notre façon de bosser, à savoir réactifs mais précis, tech sans être froids, vifs sans être brouillon, toujours actifs, jamais décoratifs.
Il suggère la profondeur, l'exclusivité, l’immersion. C’est une scène, pas un mur.
Un bleu nuit dense, presque noir sans l’être, qui absorbe la lumière au lieu de la réfléchir. Il n’est pas là pour « adoucir » l’interface non non, ni pour faire joli : il installe un univers, une ambiance qui règle la tonalité émotionnelle dès la première seconde.
Associé à nos couleurs d’accent fluo (vert, orange, violet), ce fond devient la toile tendue sur laquelle on pose nos signaux. C’est une base stable, froide, maîtrisée.
Le bleu nuit a un pouvoir très particulier en design. Il va déclencher chez le visiteur un espace avec un cadre sérieux sans être pesant, une structure de lecture anti-distraction et une absorption de l’agressivité visuelle des éléments fluo pour les rendre plus digestes.
En somme, il permet aux éléments brillants d’exister sans devenir fatigants.
Il faut savoir que ce fond bleu nuit, c’est l’inverse d’un écran blanc d’agence de com’.
Nous on a choisi l’arrière-plan de ceux qui veulent qu’on lise, qu’on clique, qu’on agisse — pas qu’on contemple (que des balles perdues gratuites ici).
On nous demande « pourquoi pas un fond noir ? ». Le noir pur, c’est radical.
Le bleu nuit, c’est plus intelligent. Il garde un soupçon de chaleur. Il garde une vibration. Il inspire la confiance sans tomber dans le dramatique.
Nettes, géométriques, tranchées. Un clin d'œil au code, à l’architecture numérique, à la rigueur tech. Elle est considérée comme une déclaration d’intentions.
Actay appartient à ces typographies contemporaines qui s’inspirent à la fois du brutalisme graphique et des formes géométriques précises du design numérique.
Elle a des caractères aux contours nets et tranchés. Cette rigueur va évoquer le code, l’architecture numérique et la programmation.
Sa clarté la rend idéale pour un environnement numérique. Elle rappelle les interfaces épurées de Google, Apple ou Tesla, où la lisibilité prime.
- Bleu nuit : maîtrise, expertise, ancrage technique, profondeur et surtout précision. Le bleu nuit assoit notre crédibilité et notre savoir-faire.
- Violet : il incarne puissance et pertinence, tout en soulignant notre caractère disruptif et créatif.
- Orange : tension stratégique, appel à l’action. Pétillant et pionnier. Moins courant en branding tech, le orange attire l'œil et engage l’action.
- Vert fluo : fraîcheur, activation, présence. Le vert apaise l’œil, et cette couleur positive fait mieux passer les devis salés.
Le tout structuré par la règle du 60/30/10 pour éviter l'effet patchwork tout en gardant du rythme visuel.
Lignes, grilles, carrés, ronds, glass effect… Ce n’est pas du freestyle. C’est la visualisation de notre méthode, à savoir agile, modulaire et connectée.
Chacun des pixels raconte ce qu’on fait, comment on pense, et ce qui nous distingue.
Nous jouons sur la diversité des formes pour refléter notre approche polyvalente et agile. les lignes structurent, les cercles fluidifient, et les formes géométriques équilibrent l’ensemble. Ce mélange crée un langage visuel symbolisant notre capacité à connecter, structurer et innover sans rigidité.
C’est ça, une charte visuelle bien pensée : une interface mentale entre ton cerveau et notre mission.
On nous le demande souvent. Voici des repères concrets :
Charte simplifiée (palette, typo, déclinaisons) : dès 2 000 € HT. Nous on commence à partir de 1 700€ HT on est gentils.
Charte complète (identité + système visuel + kit créatif) : entre 3 500 et 6 500 € HT. Pour notre part, ce pack est sur devis.
Charte étendue (branding narratif + storytelling + cohérence UX + motion) : de manière généralisée c’est sur devis.
Une charte graphique sans persona, c’est comme écrire une déclaration d’amour à un inconnu.
Tu peux avoir une palette calibrée, la typo la plus fraîche du moment, et un logo dessiné par un DA d’exception, si tu ignores qui est de l’autre côté de l’écran, ça ne sert à rien.
T’auras bossé pour un public qui n’existe pas. Ou pire, qui ne t’écoute pas.
Un persona, c’est un profil client ultra-détaillé basé sur des données réelles. On ne parle pas de « jeunes actifs qui carburent au café ».
On parle de Rudy Elamorfi, qui analyse ses KPI comme un trader en salle des marchés, et teste chaque outil no-code qui sort.
Son temps, c’est de l’argent. littéralement.
Information très importante : un design qui plaît à tout le monde ne plaît à personne.
C’est le syndrome « Branding Tiède » :
→ une palette neutre pour ne pas froisser,
→ une typo sans caractère « parce que lisible »,
→ un logo qui pourrait être pour une startup, un spa ou un cabinet comptable.
Avant de choisir une couleur, demande-toi :
– Est-ce que mon client idéal porte ça sur lui ?
– Est-ce qu’il comprend ce ton-là ?
– Est-ce qu’il scroll vite ou lentement ?
– Est-ce qu’il veut être séduit ou sécurisé ?
Parce qu’un CTO de SaaS et une fondatrice de marque clean skincare ne vont ni cliquer, ni ressentir les mêmes choses devant une même interface. Et ça, si tu le rates, ta charte ne t’aide pas.
Tu souhaites obtenir notre template de personas ? C’est juste ici et c’est gratuit.
90 % des professionnels du design graphique en France sont désormais freelances, une tendance accentuée par la pandémie et la recherche de flexibilité.
Le marché de la communication est estimé à 35,2 milliards d'euros en 2024, en croissance de +3,5 %, avec une progression notable du digital de +5,5 %.
Croissance moyenne du secteur : –0,2 % en 2024.
65 % des agences design françaises intègrent déjà des outils d’IA dans leur process.
Les créateurs utilisant l’IA livrent en moyenne 3 fois plus vite (Adobe / Canva).
47 % de gain de temps estimé pour les contenus visuels à forte déclinaison (brand content, social).
+62 % d’intérêt pour le minimalisme expressif (peu d’éléments, fort contraste).
+53 % de projets hybrides (brutalisme, collage, pixel art).
31 % des marques françaises souhaitent une charte graphique « plus éthique » : impression responsable, accessibilité, formats légers.
Les grandes écoles de design (Strate, LISAA, Gobelins) intègrent désormais l’éco-design dans leurs formations de base.
Panier moyen d’une mission « identité visuelle complète » : entre 2 800 € et 4 500 €.
On termine comme d'habitude sur notre CTA en image :
Co-fondatrice de Pinstrap. J’aime les pixels bien placés, les mots bien sentis, et les concepts qui laissent une trace (dans la tête, pas dans l’atmosphère). Dotée d'un humour indéniablement violent, je vulgarise les sujets complexes pour que chacun, même le plus éclaté, comprenne les sujets relatifs à la com'/ marketing/ design/ tech etc. En gros je vous facilite la vie et vos projets de fac ou d'école de commerce.